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L'Histoire

Le château de La Ville-Quéno, construit entre le XVe et le XVIe siècle, dans la commune de Quelneuc, est le siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles de Quelneuc, de Pontrouand, de Champagné, de Boisorhand et, à partir de 1580, à la famille Talhouët, qui en est encore propriétaire de nos jours.
La famille Talhouët, principale productrice du fonds, est issue d’une branche cadette de la maison de Lantivy. 

Toutes les branches actuelles de cette famille ont pour auteur commun François de Talhouët qui participe aux guerres de Religion, d’abord au service du duc de Mercoeur puis d’Henri IV. Durant l’époque moderne, la famille se compose de plusieurs branches possédant diverses terres réparties en Bretagne – situées particulièrement dans les paroisses en lisière des départements du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine – et dans le Poitou.

Depuis les années 2000 de nombreux travaux de rénovation ont été engagés, les plus récents : l'Ermitage, la chapelle et la forge ! Un article ici
 

Architecture

Siège d'une seigneurie connue dès le 14e siècle, le domaine a vu se succéder plusieurs édifices. Le vieux manoir aurait été remplacé par une nouvelle construction en 1720, modifiée en 1780 et non achevée. L'architecte Auguste Beignet recompose le château actuel entre 1894 et 1896 en respectant ses caractéristiques stylistiques. L'entrée principale nord ouvre sur un vestibule qui comprend l'escalier d'honneur monumental. 

Le grand salon du rez-de-chaussée a conservé ses boiseries 17e-18e siècle. La salle à manger possède un décor de boiseries et de tapisseries du 19e siècle. Au-delà de l'allée d'arrivée au château se trouve l'ensemble des bâtiments de la ferme.

Dans les années 1893-1894, un parc paysager est dessiné par Busigny. La recomposition du domaine illustre le courant pittoresque, rationaliste et régionaliste. Le caractère classique de l'édifice 17e-18e siècle est conservé grâce à un ordonnancement régulier et une volonté d'équilibre des masses, 

tandis que la fonction primitive du bâtiment et son appartenance à une tradition constructive régionale sont rappelées par l'organisation spatiale de l'ensemble et l'introduction d'une forte volonté pittoresque.

Ainsi nous retrouvons la cour carré du 17e, à laquelle est accrochée la chapelle du 19e d'un côté et le manoir principal du 18e et 19e de l'autre. 

Autrement dit : Visiter la Ville Queno, c'est visiter l'évolution temporelle d'un château, un petit cour d'histoire architectural !

Le Moulin de la Fosse

Au bord de l'allée d'arrivée se trouve l'ancien verger potager du 17e siècle et, un peu plus loin, niché au bord de la rivière de l'Aff, se dresse un moulin à eau du 19e siècle. Celui-ci a conservé l'ensemble de ses machines et son système d'eau, il est fonctionnel et entretenu par une équipe de passionnés: l’Association des Amis du Moulin de la Fosse.

Aller voir leur site:

La Passe à Poisson

C'est tout bête, mais le moulin empêche les poisson de remonter les rivières, gênant certaines espèces dans leur cycle de reproduction. Alors en 2014, dans le cadre du Plan d’Action pour la Restauration de la Continuité Écologique (PARCE), une passe à poissons a été aménagée en parallèle du déversoir. Les travaux ont été réalisés en collaboration avec l’association du moulin et les poissons peuvent remonter l’Aff  tandis que le bief continue d’alimenter le moulin.

La passe à Poisson
Le déversoir du bief du Moulin
La passe à Poisson
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